La Chambre de l'Impératrice

Humbert ne savait pas comment réagir, il restait dans un angle de la pièce droit comme un I n'osant pas bouger. L'Impératrice avait dit qu'elle lui expliquerait tout en chemin, mais prise dans ses pensées elle n'avait pas dit un mot, maintenant elle écrivait une lettre. Soudainement elle se retourna et dit :

Pardonnez-moi, je ne vous parle pas trop... il fallait vraiment que je fasse ce que j'ai à faire, mais maintenant que c'est fait, nous pouvons faire un peu plus ample connaissance... alors dites moi, dit-elle en lui faisant signe de s'asseoir, qui êtes vous exactement ?

Le Baron fut d'abord un peu surpris par la question. Tout allait tellement vite qu'il ne s'était même pas rendu compte qu'il n'avait finalement donné aucune information sur lui. Il réfléchit un instant avant de répondre

Dame Impératrice, je suis le baron Humbert Von Gikkingen... heu... Je suis originaire du pays de l'eau, mais ma mère venait du pays de l'air ce qui fait que je suis capable de contrôler les deux éléments. J'étais soldat de Mérida et lors d'un combat je me suis illustré ce qui m'a valut d'être annobli et de devenir Baron. J'ai toujours eu du mal à rester en place alors j'ai décidé de voyager de par le monde mais apprenant qu'un combat se préparait, et donc, me voilà.

Le baron se tû observant l'impératrice, il espérait que ses explications lui suffiraient pour le moment, en tout cas il espérait ne pas devoir parler dès maintenant de son armure et de sa capuche...

En vérité, Dame Impératrice, je l'ai appris très peu de temps avant mon départ, je pensais d'ailleurs que celà avait déjà été fait...

...mais humbert se précipita pour la rattraper.

Décidément c'est un véritable emploi à plein temps, dix minutes que je suis engagé et me voilà déjà en train de la sauver. Se dit Humbert

Humbert se dirigea vers le lit de l'impératrice afin d' ly déposer en attendant qu'elle revienne à elle.

*** HJ ***

Ce post est un post "concerté", c'est à dire que Humbert et moi l'avons écris ensemble en se concertant donc...
Quand c'est en bleu foncé, c'est ce qu'a écrit Humbert !

*** FHJ ***

Lorsque Seikina pu à nouveau voir, elle se retrouva face à des reflets bleus que renfermait une capuche blanche. Rapidement, elle se rendit compte qu'il s'agissait du Baron et qu'Ithya venait de lui parler. En regardant autour d'elle, elle vit que le paladin était en train de l'emmener jusqu'à son lit. Voyant qu'elle était revenue à elle, il la posa par terre.

La Déesse vient de me parler, c'est pour ça que je suis tombée. Vous savez quel est votre rôle exact maintenant...

Il semble en effet que mon travail ne sera pas inutile si ces "attaques" arrivent si souvent, répondit le Baron.

Seikina prit soudainement conscience qu'il n'y avait pas de visage sous la capuche du Baron. Elle recula légèrement puis ouvrit la bouche comme pour parler mais une douleur lancinante revint dans sa tête et la fit vasciller. Elle s'accrocha au Baron et eût la sensation de toucher de la glace. Elle leva vivement la tête en espérant voir le visage du paladin mais il était toujours camouflé derrière la capuche et ces étranges reflets bleus.

Faisant semblant de ne pas s'appercevoir du regard intrigué de l'Impératrice, Humbert se dit que finalement mieux vaudrait la déposer sur son lit, même si elle semblait pouvoir marcher, ses migraines à répétitions la renvoyait dans l'inconscience un peu trop souvent à son goût.

Sans explications, le Baron la prit à nouveau dans ses bras et alla la déposer sur son lit. Elle n'avait pas pû lutter contre sa force colossale, il l'avait soulevée comme si elle était une enfant.

Excusez moi dame Impératrice mais je pense qu'il serait plus prudent que vous restiez allongée le temps que nous soyons certains que les attaquent cessent pour le moment.

... vous avez sûrement raison mais j'ai des choses à faire... je dois faire porter la lettre... où est-elle d'ailleurs ?

Je pense qu'elle est tombée sous votre bureau, je vous l'apporte tout de suite.

Le Baron s'éloigna puis revint avec la lettre. Seikina voulait se lever mais la carrure de son gardien l'impressionnait et elle ne voulait surtout pas le contredire.
Lorsque le paladin fut de retour, il lui donna la lettre scellée prête à être envoyée.

Puisque je ne peux pas bouger, je dois vous demander de faire appeler Naïle s'il vous plaît...

Humbert sorti de la pièce et appela une servante qui passait dans le couloir. Celle ci semblait effrayée par l'apparence du paladin, mais lorsqu'il lui adressa la parole, ses phrases de gentilhomme la rassurèrent et c'est avec joie qu'elle se chargea de transmettre le message à dame Naïle.

*** HJ ***

Naïle c'est à toiiiiii !!!

Ne désespérez pas, je suis sûr qu'elle réussira.

Peut-être devriez-vous envoyez quelqu'un avec elle, si cela vous inquiète ?

Comme il vous plaira, dame Impératrice.

Souhaitez-vous vous reposez ou désirez vous que je prévienne quelqu'un ?